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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 05:00

Dans le cadre des lundis philo de Heide

LundisPhilo.jpg

 

Voici ma 20e collaboration avec pour thème "Jankelevitch"

 

La lecture commune concernait :

 

 

Quelque part dans l'inachevé

Entretiens avec Vladimir Jankelevitch par Béatrice Berlowitz

 (Gallimard - 265 pages - 1978)

---------------------

 

J'ai présenté le début du livre la semaine dernière, et je continue à lire ce livre très riche qui résume la pensée de Jankelevitch.

 

Comme on le sait, il était aussi musicologue, ayant écrit de nombreux livres sur sa passion.

Il dit page 86 : "La musique, à la différence du langage, n'est pas entravée par la communication du sens préexistant qui déjà leste les mots; aussi peut-elle toucher directement le corps et le bouleverser, provoquer la danse et le chant, arracher magiquement l'homme à lui-même. Les plis et replis du souci s'effacent d'un seul coup dès que chantent les premières mesures de la sonate ou de la symphonie".

 

Un peu comme si la musique parlait directement aux sens de l'être humain, au-delà de toute "interprétation". et c'est vrai que la musique est capable de nous atteindre au plus profond de nous-mêmes, comme un "mirage".

 

Une autre phrase m'a interpellé : "...toute intention est fondamentalement bonne : les inciviques étaient des patriotes à leur manière ; les traitres, des héros ; tout le monde voulait le bien de la Patrie !"

 

En effet, toute théorie, toute action est bonne selon le regard de celui qui l'observe. Comme quoi la subjectivité est tout le temps à l'oeuvre. Cette phrase vient d'une réflexion sur le temps de guerre où chaque camp oeuvre pour le bien de l'humanité.

 

A la semaine prochaine, pour quelques autres mots de Vladimir Jankelevitch.

 

Bonne lecture et bonne semaine,

 

Denis

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 17:41

 

       

 

 

Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

 

Ce ne sont pas ceux qui savent le mieux parler qui ont les meilleures choses à dire.

 

Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.

 

Le vice empoisonne le plaisir, la passion le corrompt, la tempérance l'aiguise, l'innocence le purifie, la tendresse le double.

 

Celui qui dans la vie est parti de zéro pour n'arriver à rien dans l'existence n'a de merci à dire à personne.

 

Les mots que l'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence.

 

L'argent peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter un lit mais pas le sommeil. Il peut acheter une horloge, mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. Il peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l'amour !

 

Ce que j'entends, je l'oublie. Ce que je vois, je le retiens. Ce que je fais, je le comprends.

 

Ce n'est pas le but de la promenade qui est important mais les petits pas qui y mènent.

 

A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes.

 

Imposer sa volonté aux autre c'est force. Se l'imposer à soi-même, c'est force supérieure.

 

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 21:05

 

 

Dans le cadre des lundis philo de Heide

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Voici ma 19e collaboration avec pour thème "Jankelevitch"

 

La lecture commune concernait :

 

 

Quelque part dans l'inachevé

Entretiens avec Vladimir Jankelevitch par Béatrice Berlowitz

 (Gallimard - 265 pages - 1978)

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Le philisophe Valdimir Jankelevitch (1903-1985) s'entretient avec Béatrice Berlowitz quelques années avant de mourir. Il est connu pour sa verve légendaire. Homme de culture, philosophe attentif à son temps, meurtri par le nazisme, il aligne les mots à une vitesse exceptionnelle qui lui donne un ton exhaltant. On se laisse alors envoûter par son flux ininterrompu. Beaucoup de musicalité dans sa voix.

On retrouve ce ton dans ces entretiens car presque toujours, une question de Béatrice Berlowitz entraîne de longues réponses de Vladimir Jankelevitch. Quand elle dit qu'il oblie vite ses notes pour improviser dans ses conférences avec cette voix qui s'enflamme, il répond alors que c'est quelque chose qui resemble à de la joie qui mène à cela (page 44). 

On sait aussi qu'il aimait la musique et a écrit de nombreux livres sur sa passion. Et en exergue à ce livre, on a quelques notes de la 3e symphonie inachevée de Borodine (n'oublions pas que le philosophe est d'origine russe).

Et Jankelevitch de dire dès le début des entretiens : "Evitons surtout de faire un de ces livres hâtifs comme un pique-nique". Ce qui conduit les deux interlocuteurs à accepter le magnétophone mais à condition de pouvoir retravailler les textes pour mieux cerner la pensée du philosophe. Pas de transposition littérale donc.

Tout commence par ce chapitre I "Ce Je haïssable" et les premiers mots de jankelevitch sont : "Ce n'est pas à celui qui écrit de dire "mon oeuvre", de parler de son oeuvre propre comme nous autres, humbles lecteurs, témoins ou tiers, parlons de l'oeuvre de Proust ou de Simenon..."

On pourrait se croire dans un roman, le roman d'une vie "inachevée". Et c'est parti pour 260 pages et 29 chapitres pour tenter d'expliquer une pensée.

J'en ai lu 7 à ce jour. Je ferai donc comme Heide, je vous ferai part de quelques ressentis dans le courant du mois.

Ce livre se déguste et comme toujours en philosophie résumer une vie de philosophie en quelques mots ou phrases est impossible.

Jankelevitch se montre ainsi sévère avec son moi dès le début des entretiens.

Le début du livre répond au thème du mois dernier sur "le temps". Page 26 il dit "Le travail philosophique est un cercle où l'on tourne sans fin, courant derrière le temps qui fuit."

L'homme n'a aucune prise sur le temps face à l'infini du temps.

Autre idée passionnante : il faut toujours une deuxième fois pour apprécier et affirmer un sentiment, un événement, une idée. Tout ce qui n'est fait qu'une fois n'a pas de prise sur la conscience de l'être humain.

Enfin, la création est souvent improvisation au sein de règles préexistantes.

 

Voici quelques idées directrices qui ont marqué ma lecture de ces premiers chapitres.

Ce livre est à lire absolument et à méditer, reprendre, en ayant au fond de soi la voix et le débit musical de Jankelevitch, un très très grand monsieur.

 

Une video pour écouter quelques minutes cette voix unique :

 

http://www.youtube.com/watch?v=O8s3zsH57js

 

 

Bonne lecture et à lundi prochain pour quelques autres pensées glanées au fil des chapitres,

Denis

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 20:28

Dans le cadre des lundis philo de Heide

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Voici ma 18e collaboration avec pour thème "Le temps"

 

J'ai choisi de lire :

 

La dialectique de la durée de Gaston Bachelard

 (PUF - collection Quadrige - 150 pages - 1993 - première édition 1950)

 

Gaston Bachelard (1884-1962) est un philosophe des sciences et de la poésie, tel qu'o peut le lire sur plusieurs sites. Il a écrit en effet des livres sur les poètes et la poétique.

Et des ouvrages sur l'approche scientifique.

Le temps, la durée sont au centre de ses interrogations de philosophe.

On ressent d'ailleurs dans ce livre l'alternance entre des pensées liées à la science fondamentale : comment appréhender le temps de la physique et de l'astrophysique, par exemple. Et aussi, comment l'homme se situe par rapport au temps?

N'étant pas philosophe, je vous renvoie à un excellent texte qui a été écrit sur "la notion de temps" chez Gaston Bachelard dans la "Revue polaire".

Il s'intéresse d'abord à Henri Bergson dans son ouvrage à partir de cette formule bergsonienne : "le temps est hésitation". Pierre Janet s'est aussi intéressé au temps d'un point de vue plus psychologique précisant que nous ne gardons aucune trace dela dynamique temporelle, de l'écoulement du temps.

 

AInsi, très shcématiquement, nous aurions un temps "scientifique" avec un temps qui s'écoule avec une linéarité absolue et Bachelard prend l'exemple de l'horloger qui rythme le balancement de l'horloge sur un tempo "officiel" auquel il faut obligatoirement se référer. Une seconde ne se discute pas.

Et puis, il y a le temps de l'être humain et là aussi il prend un exemple frappant d'une malade de Strauss qui "ne sentait le temps avancer que quand elle était en train de tricoter" (Page 96)

 

 

On sait tous que le temps passe vite en week-end, lentement au travail ou lors de nuits d'insomnies... Alors qu'une seconde reste un seconde et le tic-tac de l'horloge est toujours le même. Il y a donc bien une subjectivité du temps que fait ressortir nettement Gaston Bachelard.

 

Et à noter également que l'on passe beaucoup de temps à faire travailler sa mémoire quand il faut dater un événement, un souvenir. Etait-ce en telle ou telle année et où?

L'être humain n'est jamais sur du temps dans lequel il a vécu et dans lequel il vit. Il parle donc de suprématie du temps voulu sur le temps vécu (page 70).

 

Cet essai est très intéressant, facile à lire avec des références à des textes philosophiques et des réalités concrètes comme quelques unes que j'ai énuméré.

 

Au fait, le temps c'est quoi? : C'est la durée dans laquelle se succèdent des événements, d'où cette "dialectique de la durée" qui permet de définir ce qu'est le temps.

Vous aurez compris que le temps est plus subjectif plus qu'objectif (le présent).

 

Proust a osé écrire des milliers de pages "A la recherche du temps perdu", débutant son livre par cette fameuse phrase : "Longtemps je me suis couché de bonne heure".

Et il a osé tout autant terminer sa fresque littéraire par "Le temps retrouvé" et les trois derniers mots sont "dans le temps". La boucle est bouclée.

Et pendant ce temps, le temps continue à avancer.

Aurez-vous trouvé le temps long à lire cet article??? Chacun, en plus, le lisant à son rythme, il serait impossible de donner un temps "scientifique" et "objectif" pour dire : cet article se lit en ...

 

Bonne lecture,

Denis

 

Et le mois prochain c'est une lettre commune du livre de Vladimir Jankelevitch : "Quelque part dans l'inachevé", dialogues avec Béatrice Berlowitz. Et tient, page 29 "Parler du temps c'est parler d'autre chose".  La transition est trouvée.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 20:49

 

Dans le cadre des lundis philo de Heide

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voici ma 13e contribution

 

 

 

Hannah Arendt et Martin Heidegger par Elzbieta Ettinger

( Le Seuil - 160 pages - novembre 1995)

 

Ne pouvant pas lire pout début mai 2013, le livre de Catherine Clément sur Arendt et Heidegger, j'ai trouvé ce livre à la bibliothèque sur la relation entre les deux philosophes dans la tourmente de l'histoire.

Tout commence en 1924 quand Hannah Arendt est l'élève de Martin Heidegger. Il est tout de suite séduit par la belle et intelligente élève. Ils vont alors être amants jusqu'en 1930 environ.

Mais, comme dans les romans, elle est juive et lui est pro-nazi ralliant le parti en 1933.

Sa femme, Elfride, est encore plus antisémite que lui.

Hannah va devoir s'exiler, Martin est nommé recteur de l'université de Fribourg.

Ainsi, jusqu'en 1950, leurs chemins s'écartent et Arendt commence à publier aux USA. Heidegger suit ce qu'elle fait un peu jaloux de la réussite de son ancienne élève.

A partir de 1950, Hannah Arendt va essayer de réhabiliter son ancien amant, le faisant publier aux USA. Elle voudrait que son oeuvre continue à vivre au-delà des troubles de ces années de guerre et d'égarement.

Elle va même se réconcilier avec Elfride pour renouer avec Martin sous la forme d'une amitié qui va alors durer jusqu'à la mort de Hannah Arendt en 1975.

L'auteur s'attache à montrer combien le nazisme a entâché l'oeuvre du philosophe. Sans être aveugle, Hannah a tout fait pour essayer d'effacer ces années noires dont elle a pourtant souffert avec son époux Heinrich Bücher et son ami philosophe, Karl Jaspers. Ce dernier s'est montré longtemps hostile à Heidegger.

Voilà résumée rapidement cette aventure philosophique de deux êtres tellement différents mais qui ont marqué la philosophie du 20e siècle.

Le roman de Catherine Clément aborde sans doute cette "problématique". Heide nous en dira plus début mai 2013 ainsi que ses co-lectrices.

Bonne lecture,

Denis

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 17:10

 

A ne pas manquer, le hors-série "philosophie magazine" d'avril-mai 2013 consacré à Albert Camus "La pensée révoltée".

C'est l'occasion de fêter les cent ans de l'écrivain - philosophe, car on néglige souvent cet aspect de sa pensée et de son oeuvre, le prenant pour un "amateur", alors qu'il a vécu dans la pauvreté, se forgeant "intellectuel" à la force de sa vie.

Cette approche e son "combat" d'homme révolté est d'ailleurs très bien décrit dans le livre de Michel Onfray :

 

Ce livre est proposé en lecture par Heide pour ses lundis philo.

Et n'oubliez jamais la phrase de Camus : "il faut imaginer Sisyphe heureux"

 

 

Belle image d'espoir, non !!

 

Bonnes lectures philosophiques, car la philo de Camus n'est jamais ennuyeuse,

Denis

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 16:45
Dans le cadre des lundis philo de Heide

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voici ma 12e contribution autour du thème mensuel

(premier lundi de chaque mois) ce mois-ci : le rire

Abba Euloge a dit :
“Ne me parlez pas des moines qui ne rient jamais, ils ne sont pas sérieux.”
La fin de la sagesse est le rire, assure très curieusement Philon d’Alexandrie.
On s’en étonne tant il paraît communément admis que la fin de la sagesse est la vie bonne. S’il suffit de rire pour se reconnaître sage, à quoi bon alors l’ascèse philosophique, dont on sait que, par le travail du concept, elle vise la sagesse ? A moins que le rire du sage ne submerge de tout son sens le rire du commun ? L’existence d’une philosophie du rire n’échappe à personne, mais inversement, peut-on concevoir la possibilité d’un rire philosophique en acte, irréductible au concept du rire, et qui procède de l’effort de connaissance ?
 
Je ne vais pas tricher un premier avril, ce début de texte n'est pas de moi, mais vient d'un site très sérieux auquel je vous renvoie pour lire ce passionnant article sur le rire philosophique :
 
 
Lorsque Heide a proposé ce thème j'ai tout de suite pensé à "Candide" de Voltaire, car l'écrivain a su se servir avec force rire et dérision la célèbre phrase de Leibnitz : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles".
Je n'ai pas eu le temps de relire ce livre lu il y a si longtemps et qui m'avait fait rire, je l'avoue.
 
 
 
 
Alors, j'ai retenu à la bibliothèque "le rire" de Bergson, car je pense que c'est le livre qui répond le mieux au thème du mois. Comme il était sorti, je ne le lirai que dans le courant du mois d'avril, donc à bientôt pour la suite...
 
Citons Bergson tout de même :
 
"Le rire châtie certains défauts à peu près comme la maladie châtie certains excès".
 
"Les attitudes, gestes et mouvements du corps humain sont risibles dans l'exacte mesure où ce corps nous fait penser à une simple mécanique".
 
Une image de rire tout de même pour finir cet article :
 
 
 
 
Bonne sagesse phgilosophique,
 
Denis
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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 21:10

Dans le cadre des lundis philo de Heide

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voici ma 10e contribution autour du thème mensuel

(premier lundi de chaque mois) ce mois-ci : les femmes philosophes

 

Simone Weil (1909 - 1943)

 

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Comme Heide, je vais jouer les prolongations en publiant semaine prochaine un article sur le livre de Simone Weil : "La pesanteur et la grâce".

Simone Weil obtient dès l'âge de 16 ans son baccalauréat de philosophie. Elle est juive agnostique et va avoir comme professeur Alain. Elle va aussi croiser Simone de Beauvoir. En 1931, à 22 ans, elle est agrégée de philosophie et enseigne, n'hésitant pas à se joindre à un mouvement de grève. Puis elle fait un voyage en Allemagne et a compris que la montée du nazisme est un danger pour le monde.

Elle travaille en usine et écrit "La condition ouvrière" en 1937 qu'Albert Camus publiera en 1951 dans sa collection "espoir" chez Gallimard.

En 1938, elle commence à se rapprocher du christianisme, ce que l'on voit bien dans son livre "La pesanteur et la grâce" écrit entre 1940 et 1942, et que je présenterai la semaine prochaine.

Simone Weil se retrouve à Londres et travaille pour la "France libre" mais démissionne en 1943. La tuberculose et une santé très fragile la contraignent à ne pas rejoindre la "France combattante" et meurt au sanatorium d'Ashford le 24 août 1943. Un médecin a émis l'hypothèse qu'elle se serait suicidée en refusant de se nourrir.

Tous ses livres ont été publiés après sa mort, à l'exception des Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.

Une citation :

Début du livre "La pesanteur et la grâce" :

"Tous les mouvements naturels de l'âme sont régis par des lois analogues à celles de la pesanteur matérielle. La grâce seule fait exception".

Denis

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:57

Dans le cadre des lundis philo de  Heide

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voici ma 8e contribution autour du thème mensuel

(premier lundi de chaque mois) ce mois-ci : Freud et la psychanalyse

Le malaise dans la culture de Sigmund Freud (1930) -

(GF Flammarion - 210 pages - janvier 2010)

Traduit de l'allemand par Dorian Astor

 

Pour cette thématique autour de la philosophie, j'ai choisi ce livre assez peu connu de Sigmund Freud. Il reconnait lui-même que ce livre n'apporte pas d'éléments très nouveaux par rapport à tout ce qu'il a écrit sur la psychanalyse.

Freud philosophe? Sans doute un peu car la psychanalyse est une philosophie, oserons-nous dire. Et dans ce livre, il ne prend pas de écas cliniques" mais "théorise" la notion de culture et de psychanalyse. 

Freud ne voulait pas que" la psychanalyse soit la bonne à tout faire de la psychiatrie".

Il écrit à Lou Andréas-Salomé : "ce livre traite de la civilisation, du sentiment de culpabilité, du bonheur et d'autres choses élevées du même genre et me semble, assurément à juste titre, tout à fait superflu par rapport à mes travaux antérieurs qui procédaient toujours de quelque poussée interne".

La culture est un sujet difficile dans le contexte de la montée du nazisme en Allemagne et qui inquiète Freud. Ce livre est donc plutôt pessimiste. Ainsi, Freud parle de la sortie de la souffrance. En dehors, des drogues, destructrices, la création artistique est une forme qui permet d'exprimer sa souffrance. Il convient de transformer la réalité en cherchant le beau, d'où le concept de "culture", propre à l'homme.

Il revient au fondement de la psychanalyse au chapitre VI en analysant sa théorie des "pulsions". Pulsion de vie, de mort...

Un livre décousu, pessimiste,  qui montre un Freud quelque peu inattendu. La longue introduction de Pierre Pellegrin aide à mieux comprendre l'esprit de ce livre.

Bonne lecture,

Denis

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:25

 

 

 

 

" Les grands bonheurs viennent du ciel ;

et les petites joies viennent des hommes."

 

 

" Un homme heureux est une barque qui navigue

sous un vent favorable."

 

 

" Le bonheur accompagne la vertu et le malheur

 s'attache au vice, comme l'ombre suit le corps

et comme l'écho répond à la voix."

( Chou - King )

 

 

" Coeur en paix , coeur joyeux."

 

 

" Le bonheur naît du malheur ; le malheur est caché

au sein du bonheur."

 ( Lao - Tseu )

 

 

" La joie est en tout ; il faut savoir l'extraire."

  Confucius

 

 

" Ne vaut - il pas mieux d'avoir le coeur exempt de chagrin

que d'avoir tous les plaisirs des sens ? "

  ( Han - Iu )

 

 

" Celui qui sait se contenter sera toujours content."

 ( Lao - Tseu )

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