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9 août 2020 7 09 /08 /août /2020 15:50
Frédéric-Jacques Temple et Edmond Charlot (Rencontres Albert Camus - Lourmarin 2002)

Frédéric-Jacques Temple vient de mourir à l'âge de 98 ans (1921-1920).

Il avait participé aux "rencontres méditerranéennes Albert Camus" à Lourmarin en 2002, sur le thème : "Audisio, Camus, Roblès, frères de soleil : leurs combats" (Edisud - 2003)

Sa contribution portait sur le libraire et l'éditeur d'Alger Edmond Charlot,celui qui a édité tous ces "jeunes" auteurs, qu'il a rencontré en 1942.

En 1946, Edmond Charlot fêta ma démobilisation en publiant mon premier recueil de poèmes "Sur mon cheval". Ce petit livre me valut d'être cité par Jean Sénac dans un article "Notes sur la jeune poésie algérienne", paru le 26 septembre 1946 dans la revue "Méditerranée". J'étais ainsi mobilisé dans "l'école d'Alger", un terme qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. (page 27)

Dans ces mêmes rencontres, Frédéric-Jacques Temple, fait reproduire l'entretien qu'il eut avec Edmond Charlot en 1987.

F-J. T. : Quel a été votre premier contact avec Camus? Comment s'est-il présenté à vous?
E.C. : Je l'ai connu un peu par ricochets. D'abord lorsque j'ai publié "Révolte dans les Asturies".Nous avons imprimé ce texte à 500 exemplaires pour payer les frais qui ne pouvaient être compensés du fait de l'interdiction de la pièce, alors que les décors étaient déjà réalisés. Le texte n'était pas entièrement de Camus, mais c'est lui qui a corrigé les épreuves, dont je possède encore un jeu. (page 138)

Frédéric-Jacques Temple et Edmond Charlot (Rencontres Albert Camus - Lourmarin 2002)
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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 17:22
Jean Daniel : Avec Camus (En guise d'hommage)

Jean Daniel : Avec Camus - comment résister à l'air du temps

(Gallimard - 155 pages - novembre 2006)

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On vient d'apprendre la mort à 99 ans de Jean Daniel, une des grandes figures intellectuelles françaises. Il a marqué son temps au travers de sa longue fidélité au "Nouvel Observateur", devenu '"l'Obs". 

Il a débuté sa carrière de journaliste à "Combat" au temps où Albert Camus y écrivait lui-même. Une amitié s'en est suivie lorsqu'ils se sont rencontrés en 1953 :

"Commence alors une véritable fête d'amitié qui durera un peu moins de dix ans et qui sera interrompue par notre désaccord, pour moi dramatique, sur l'Algérie" (page 28)

En 2006, il a publié "Avec Camus - comment résister à l'air du temps".

Voici comment il débute son livre :

Jamais les contemporains de Camus, même les plus admiratifs de son oeuvre, n'auraient pu se douter que la postérité lui serait à ce point favorable. Je n'ai certes pas été plus devin que les autres. Aurais-je cru que je l'étais, je ne me serais pas fait confiance ; nous ne prenions pas alorsles caprices de nos ferveurs pour des verdicts de l'histoire. Au demeurant je suis plus sensible au plaisir que peut me donner une oeuvre qu'aux spéculations sur sa durée.

Jean Daniel : Avec Camus (En guise d'hommage)
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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 16:40
Correspondance Camus - Chiaromonte (Gallimard)

Correspondance (1945 - 1959) entre Albert Camus et Nicola Chiaramonte

(Gallimard - mai 2019 - 233 pages)

Edition établie, présentée et annotée par Samantha Novello

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Une nouvelle correspondance d'Albert Camus vient de paraître après la "monumentale"(au propre et au figuré) correspondance amoureuse entre Camus et Maria Casares.

Ce sont ici 91 lettres échangées entre les deux hommes qui sont présentées ici.

On ne présente plus en France Albert Camus (1913-1960).

Par contre, qui était Nicola Chiaramonte?

 

 

Issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie émigrée à Rome en 1908, fils de médecin, Nicola Chiaramonte est né le 12 juillet 1905 à Rapolla, en Basilicate, terre d'ancienne domination normande, arabe et grecque, devenue au début du XXe siècle "l'Irlande d'Italie" en raison de son dépeuplement. Lecteur passionné de Platon et des tragiques grecs, il revendiquait ses origines méditerranéennes et notamment grecques. Il meurt à Rome le 18 janvier 1972. (Note 1 de la préface p. 7)

Samantha Novello qui a travaillé sur cette correspondance précise que "L'échange de lettres entre Albert Camus et Nicola Chiaramonte est avant tout le témoignage, parfois ému et émouvant, de l'amitié si forte et si pudique qui lia ces deux hommes de 1941 à 1960, date de la mort de Camus.

Ils se sont rencontrés à Alger au printemps 1941 et ont tout de suite senti la force de leurs idées communes sur la violence et l'esprit  humain.

Chiaramonte, antifasciste, avait dû fuir l'Italie de Mussolini dès 1934. Il fut ami d'Alberto Moravia.

La majorité des lettres (environ 60) émane de l'italien. La correspondance est régulière entre 1945 et 1948. De 1949 à 1953, Chiaramonte s'installe à Paris où les deux amis se rencontrent régulièrement.

Puis l'italien rentre en Italie où il crée la revue "Tempo presente" et leur correspondance reprend jusqu'au décès de Camus.

Une nouvelle belle aventure littéraire et intellectuelle pour approfondir l'oeuvre de Camus et découvrir Nicola Chiaramonte que j'avoue ne pas connaître.

(...)Il est inutile que je vous dise avec quel respect et quelle admiration je suis (tant que je peux), votre oeuvre de journaliste (ce n'est pas le moindre désagrément de la situation présente que de ne pas pouvoir recevoir de livres de France). (...) Je vous admire et vous respecte... (Extrait de la lettre 1 du 8 août 1945 de Chiaramonte

Réponse de Camus (lettre 2 du 5 octobre 1945) (...) Maintenant que vous et moi avons renoué des liens, ne les laissons pas se détendre, voulez-vous? Je serai content de vous revoir. Mais en attendant, nous pouvons nous écrire. Dites-moi les livres que vous désirez, je sais un moyen de vous les faire parvenir.

Correspondance Camus - Chiaromonte (Gallimard)

Samantha Novello est enseignante de philosophie et d'histoire. elle est doctorante à l'université de Verone. Elle a collaboré aux volumes I et III des oeuvres complètes d'Albert Camus dans la Bibliothèque de la Pléiade.

Correspondance Camus - Chiaromonte (Gallimard)
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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 15:34

 

La rentrée littéraire de Gallimard met à l'honneur Albert Camus avec la parution de trois livres :

- Correspondance (et autres textes) Albert Camus / André Malraux (1941-1959) : parution en octobre 2016 (collection blanche) : trente-six lettres, des rencontres et des échanges. Estime et attention réciproques marquent cet échange épistolaire.

Edition établie, présentée et annotée par Sophie Doudet

- Requiem pour une nonne, d'après William Faulkner par Albert Camus : parution en septembre 2016 (Folio Théâtre)

Edition de Pierr-Louis Rey

(Pour rappel, Albert Camus a adapté quelques textes pour le théâtre tels celui-ci de Faulkner)

- En quête de L'Etranger d'Alice Kaplan (professeur à l'université dYale) : parution en septembre 2016 - Traduit de l'anglais par Patrick Hersant (Hors-série).

Avec Alice Kaplan, le lecteur repère les premiers signes annonciateurs du roman dans les carnets, la correspondance de Camus, traverse les années de son élaboration progressive, observe, comme par-dessus son épaule, d'abord l'écrivain au travail, puis les mots sur la page, accompagne l'auteur mois après mois pour entendre l'histoire du roman racontée de son point de vue...

(Source : Le Bulletin Gallimard N° 514 - septembre/octobre 2016)

Rentrée littéraire Gallimard 2016 : Albert Camus
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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 16:26
Albert Camus et la Méditerranée (Edisud)

Albert Camus et l'Espagne

(Edisud - Collection "Les écritures du Sud" - Septembre 2005 - 168 pages)

"Les rencontres méditerranéennes Albert Camus"

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Ce livre reprend les interventions effectuées aux Journées des 8 et 9 octobre 2004 au château de Lourmarin par l' "Association des Rencontres Méditerranéennes Albert Camus".

Le thème choisit cette année-là, pour ces XXIe Rencontres était "Albert Camus et l'Espagne", ouvrant un cycle sur les "Latinités" d'Albert Camus : Italie, Espagne et Amérique du Sud.

Camus ayant eu des liens de sang avec l'Espagne, c'est le premier pays qui a été choisi. Camus avait d'ailleurs dit lui-même : "Par le sang, l'Espagne est ma seconde patrie".

Il est bien rappelé dans l'introduction que les points qui seront évoqués seront ses origines "lévantines" et les influences reçues, présentes dans l'oeuvre de création de Camus (Carnets, Révolte dans les Asturies, L'Etat de Siège) et dans ses adaptations théâtrales : Calderon, Rojas et Lope de Vega. Ses articles de journaux feront également référence à une Espagne meurtrie, notamment dans ses prises de position pendant la "Guerre d'Espagne" puis pendant le "franquisme".

Albert Camus est le fils de Catalina (Catherine) Sintes (1882-1960) dont la famille est originaire de Ciudadela (Minorque), émigrée en Algérie comme beaucoup de famille au moment de la colonisation française, les troupes faisant escale à Minorque et donnant envie aux autochtones de les suivre avec l'espoir d'une vie meilleure, souligne Rosa de Diego lors de son intervention sur le thème "L'Espagne sur le coeur".

Son père Lucien Camus (1885-1914) ayant survécu seulement quelques mois après la naissance d'Albert Camus (1913-1960), l'entière éducation du futur écrivain s'est faite dans le contexte hispanique de sa mère et de sa grand-mère Catalina Maria (1857-1931).

Albert Camus n'est allé qu'une fois en Espagne et plus particulièrement à Minorque, en 1935, sur les traces familiales. Il n'y est pas retourné à cause du franquisme.

"La Dévotion à la Croix" de Calderon et "Le Chevalier d'Olmeda" de Lope de Vega sont deux oeuvres phares du théâtre classique espagnol que Camus a tenu à traduire et à représenter devant le public, marquant plus que jamais son amour pour le théâtre.

Dans son avant-propos au "Chevalier d'Olmeda", Camus rappelle que le théâtre espagnol du Siècle d'Or "donne la primauté à l'action et à la rapidité du mouvement". (P.43, intervention de Virginie Lupo).

Albert Camus a participé à la création collective de "Révolte dans les Asturies" début 1936, qui relate la grève révolutionnaire armée des Asturies, province du Nord-Ouest, en octobre 1934, suivie d'une terrible répression.

Christiane Chaulet Achour rappelle dans son intervention page 62/63 que "La pièce restitue le climat d'agitation, la misère paysanne et ouvrière qui sont à l'origine des troubles... La pièce comporte une répartition intéressante des personnages avec absence de premier rôle"... Camus et ses amis veulent marier efficacité et beauté. Ils veulent aussi associer le spectateur à l'action et faire de lui le bourreau et la victime potentiels de cette tragédie.

"L'Etat de Siège" (1948) se passe en Espagne mais n'aura pas le succès attendu malgré la présence d'Arthur Honegger pour la musique; Jean-Louis Barrault pour la mise en scène; Balthus pour le décor et les costumes; Pierre Bertin, Madeleine Renaud, Pierre Brasseur, Maria Casarès... pour l'interprétation. Le thème est celui de la peste qui sévit en Espagne.

Albert Camus a parlé du mythe de Don Juan régulièrement dans son oeuvre ce que développe longuement Laurence Viglieno dans son intervention, en faisant la nuance entre le "don Juanisme" (titre d'une sous-partie du Mythe de Sisyphe) et Don Juan. Ainsi dans "Le Mythe de Sisyphe", Camus dit " On ne comprend bien Don Juan qu'en se référant toujours à ce qu'il symbolise vulgairement : le séducteur ordinaire et l'homme à femmes. Il est un séducteur ordinaire".

Voici résumé à gros trait ce livre qui est une belle étude, complète, des rapports d'Albert Camus avec l'Espagne.

Le livre est sans doute difficile à trouver à présent mais si vous avez l'occasion de l'avoir entre les mains, lisez-le, vous approfondirez votre connaissance de l'écrivain.

Denis

 

 

 

Albert Camus et la Méditerranée (Edisud)
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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 18:39
Lire de la poésie : de A à Z... (50/50) : Camus poète...

Comment mieux terminer cette année "poésie" en 50 poèmes, sans lire un poème d'Albert Camus paru en inédit dans la pléiade de 1965 :

                     POEME SUR LA MEDITERRANEE

                                            I

                  Au vide regard des vitres, le matin rit

De toutes ses dents qu'il a bleues et brillantes,

                 Jaunes, vertes et rouges ; aux balcons se bercent les rideaux.

Des jeunes filles au bras nus étendent du linge.

                 Un homme, sur une fenêtre, la lunette à la main.

                 Matin clair aux émaux de la mer

                 Perle latine aux liliales lueurs :

                 Méditerranée.

                                         II

Midi sur la mer immobile et chaleureuse

M'accepte sans cris : un silence et un sourire.

          Esprit latin, Antiquité, un voile de pudeur sur le cri torturé !

Vie latine qui connaît ses limites,

Rassurant passé, oh ! Méditerranée !

Encore sur tes bords des voix triomphent qui se sont tues,

         Mais qui affirment parce qu'elles t'ont niée !

         Enorme et si légère,

Tu assures et satisfais et murmures l'éternité de tes minutes,

     Oh ! Méditerranée ! et le miracle de ton histoire

         Tu l'enfermes tout entier

Dans l'explosion de ton sourire.

          Inaliénable vierge, à chaque heure son être se conçoit dans des êtres        déjà  faits.

          Sa vie renaît en nos douleurs.

Elle s'envole ! et de quelles cendres - en lumineux phénix !

           Méditerranée ! ton monde est à notre mesure,

L'homme à l'arbre s'unit et en eux l'Univers se joue la comédie

           En travesti du Nombre d'Or

De l'immense simplicité sans heurts jaillit la plénitude,

           Oh ! nature qui ne fais pas de bonds !

De l'olivier du Mantouan, de la brebis à son berger,

Rien que l'innombrable communion de l'immobilité.

Virgile enlace l'arbre, Mélibée mène paître.

                                  Méditerranée !

Blond berceau bleu où balance la certitude,

Si près, oh ! Si près de nos mains,

Que nos yeux l'ont caressé et nos doigts l'ont délaissé.

                                             III

Au soir qui vient, la veste sur l'épaule, il tient la porte ouverte -

Léché des reflets de la flamme, l'homme entre en son bonheur et se dissout dans l'ombre.

Ainsi ces hommes rentreront en cette terre, sûrs d'être prolongés,

            Epuisés plutôt que lassés du bonheur d'avoir su.

Aux cimetières marins, il n'est qu'éternité.

Là, l'infini se lasse aux funèbres fuseaux.

La terre latine ne tremble pas.

Et comme le tison détonant tournoie dans le masque immobile d'un cercle, Indifférente, l'inaccessible ivresse de la lumière paraît.

           Mais à ses fils, cette terre ouvre les bras et fait sa chair de leur chair,

Et ceux-ci, saturés, se gorgent de la secrète saveur de cette transformation - lentement la savourent à raison qu'ils la découvrent.

                                              IV

         Et bientôt, encore et après, les dents, les dents bleues et brillantes. Lumière ! Lumière ! c'est en elle que l'homme s'achève.

Poussière de soleil, étincellement d'armes,

        Essentiel principe des corps et de l'esprit,

En toi les mondes se polissent et s'humanisent,

En toi nous nous rendons et nos douleurs s'élèvent -

        Pressante Antiquité

Méditerranée, oh ! mer Méditerranée !

Seuls, nus, sans secrets, tes fils attendent la mort.

La mort te les rendra, purs, enfin.

Albert Camus - 1933

 

 

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:26

Albert Camus né le 7 novembre 1913 aurait eu 100 ans aujourd'hui.

Voici le récapitulatif des articles parus ce jour sur les blogs qui ont pu se joindre à nous à cette occasion.

 

- Les derniers jours de la vie d'Albert Camus de José Lenzini par Anne

- L'étranger (BD) tirée du roman d'Albert Camus par Jacques Ferrandez  par Anne

- Centenaire : hommage par Natiora

- Centenaire : quelques rappels sur l'homme et l'oeuvre par Denis

- Centenaire  : hommage autour du cinéma par Blogart

- Hommage à Albert Camus par Missbouquinaix (qui se donne un an pour lire des ouvrages de et sur Camus)

- Camus dans le narguilé d'Hamid Grine par Malika

- Le Premier Homme d'Albert Camus par Valentyne

- La peste d'Albert Camus par Sophie (des bavardages)

- Caligula d'Albert Camus par Heide

- Hommage à Albert Camus par Peter (page facebook)

- Marie Viton, costumière du théâtre d'Albert Camus par Dominique Beretti

- Le malentendu d'Albert Camus par Zarline

- Citoyens du monde : Camus et Garry Davis par  Trames nomades

 

Et des citations par Fabienne, Hannine, Lys sur la page évenement Camus de facebook

 

Bonnes lectures camusiennes,

 

Denis

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 00:01

Albert Camus est né à Mondovi (Algérie) le 7 novembre 1913. Il y a donc tout juste un siècle.

Qui n'a pas entendu parler ou lu "L'étranger" ou "La Peste", ses deux romans les plus célèbres?

Egalement philosophe, on lui doit deux oeuvres majeures : "Le mythe de Sisyphe" et "L'homme révolté".

Homme de théâtre également, il a écrit des textes à partir d'oeuvres littéraires connues comme "Requiem pour une nonne" d'après William Faulkner. Et à également et surtout écrit ses propres textes : "Caligula", "Le malentendu", "L'état de siège" et "Les Justes".

Journaliste, il a écrit pour "Alger Républicain" puis pour "Combat", nous laissant deux recueils : "Actuelles".

Homme complet, Albert Camus a également publié des nouvelles, des essais et même quelques poèmes.

Prix Nobel de Littérature en 1957, il est mort accidentellement le 4 janvier 1960, dans un accident de voiture, passager de son ami et éditeur Michel Gallimard.

A titre posthume, car retrouvé dans sa mallette après l'accident, son chef d'oeuvres inachevé : "Le premier homme".

 

Des blogs amis vont publier ce jour des articles sur Albert Camus que je vais ensuite compiler dans un "récapitulatif" en fin de journée. Je vous laisserai le soin d'aller les lire et de déposer un commentaire si vous le souhaitez.

 

Bonheur de lire a publié depuis 5 ans de nombreux articles sur Albert Camus : 188 avec celui-ci.

Voici le lien général : http://bonheurdelire.over-blog.com/categorie-11190531.html

Vous y trouverez des articles sur ses oeuvres, sur sa vie.

 

Un auteur essentiel du 20e siècle qu'il faut lire et relire en se disant aussi qu'Albert Camus nous a donné des leçons de courage et de bonheur infinis, à l'image de ces deux citations :

"Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur" (le nom du blog vient en partie de cette phrase).

"Il faut imaginer Sisyphe heureux" (quand on sait que le malheureux Sisyphe a eu à rouler éternellement un rocher sur une colline, l'imaginer heureux donne moralement une force inouie)

 

Si vous avez écrit un article, merci de laisser un commentaire sur cet article avec un lien. Et j'ai aussi une page facebook pour l'événement : https://www.facebook.com/events/557599064299261/?ref_dashboard_filter=upcoming

 

Et que Camus nous accompagne encore et toujours pour le siècle en cours qui aura bien besoin d'être accompagné de la philosophie humaniste de Camus.

 

Denis

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 20:43

Lire N 420 - Novembre 2013 magazine download

 

Albert Camus - Lire Novembre 2013

 

A l'occasion du centenaire de la naissance d'Albert Camus, le magazine Lire de novembre 2013 nous emmène dans l'univers d'Albert Camus, notamment au travers de sa correspondance.

Il faut se rappeler que trois volumes de correspondances sont parus cet automne chez Gallimard :

 

- La correspondance avec Louis Guilloux

- La correspondance avec Roger Martin du Gard

- La correspondance avec Francis Ponge

 

 

Pour rappel, le 7 novembre, tous les blogs qui le souhaitent peuvent mettre un article sur Camus avec un lien vers mon article de ce jour-là pour que je fasse un récapitulatif en fin de journée. Ce sera rendre un bel hommage à ce grand auteur qui mérite bien qu'on se rappelle de lui. Une photo, une citation...  tout est possible ce jour-là.

 

A très bientôt donc,

 

Bonnes lectures,

 

Denis

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 18:55

 

 

 

« Albert Camus, le héros de ce Combat pour la gloire, n’a jamais écrit une seule ligne de ce récit. J’ai pris sa peau et sa voix pour lui rendre hommage, et le coucher sur papier par la plume de son vrai stylo Parker – que Catherine Camus m’a fait l’honneur de m’offrir au soir de la première des neuf cent soixante-trois représentations de La Peste. Chaque soir dans ma loge, en France comme à l'étranger, de Paris à Monte Carlo, de Genève à New York, de Lausanne à Fort-de-France, de Bruxelles à Washington ou Boston, sur un calepin noir, perdu et retrouvé plusieurs fois, j'ai écrit ce qui m'étreignait dans la peau de Rieux et celle de Camus à la fois.Vous allez donc lire ou plutôt entendre, ce que j’ai noté non pas à sa place, mais en place de lui. Ici. Sur les planches du théâtre. Le lieu du monde où il a été le plus heureux. Là où il sera, à jamais, vivant. Pour que vous puissiez enfin partager avec lui, par l’au-delà, son combat pour la gloire ».

 Francis Huster

 

 

Editions LE PASSEUR - Mars 2013 - 128 pages

Francis Huster est un monstre sacré du théâtre depuis plus de quarante ans. Metteur en scènes, il a adapté La Peste de Camus, qu'ila jouée dans le monde entier.Réalisateur et acteur, il apparaît régulièrement au cinéma comme à la télévision. Francis Huster a publié en 2012 au Cherche midi " Et Dior créa la femme ".

 

 

 

Un livre que je vais découvrir très prochainement.

Fabienne

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